Un livre pour mieux comprendre le management à travers un roman qui fait hommage à ceux qui sont morts pendant la Grande Guerre pour que nous vivions dans un monde libre. Une tranche de vie dans une section de légion dans la boue, les doutes et les erreurs, mais aussi les joies et les espoirs.
Un très bel ouvrage qui offre matière à réflexion.
L’auteur de « COTE 418 », François Bert est Saint-Cyrien de la promotion Chef d’escadrons Raffalli
il a créé Edelweiss RH, un cabinet de consulting qui propose 3 choses :
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Orienter des gens en se fondant sur leur personnalité.
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L’ostéopathie des organisations, ou comment mettre les bonnes personnes aux bons endroits
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Accompagnement au discernement opérationnel savoir prendre les bonnes décisions dans l’incertitude.
Il est aussi l’auteur de « LE TEMPS DES CHEFS EST VENU », Edelweiss Éditions, 2016.
Cote 418 permet de rentrer dans la tête d’un chef. Il a saisi le centième anniversaire de la Grande Guerre pour faire honneur à nos anciens morts au champs d’honneur et aussi pour parler de management et de leadership.
Dans ma lecture de ce roman, j’en ai tiré certains principes ou idées que je vous livre à bâton rompu.
Le chef donne l’impulsion. Il donne de la clarté et la mission est sacrée.
Ce qui est juste dans l’ordre de l’action est ce qui est simple. La réalité oblige des événements successifs de choses simples.
Quand c’est compliqué, ça ne fonctionne pas.
Les 5 courages du chef
2 courages vis à vis de ses subordonnés : 1. défendre son chef 2. s’imposer auprès de ses subordonnés les plus durs.
2 courages vis à vis de ses chefs : 3. défendre ses subordonnés 4. courage de ne pas être d’accord et de le dire
1 courage au croisement des subordonnés et des chefs : 5. Croire au potentiel de ses collaborateurs.
Mieux vaut une unité sur quelquechose d’imparfait plutôt qu’une désunion dans une recherche de perfection.
La logique perfectionniste va revisiter sans cesse les choses alors que cette énergie est vaine. Passer à l’action est un bon moyen pour quitter cette attitude procrastinatrice.
Un conte mongol
Un conte mongol : Dans un village reculé de Mongolie, un grand-père recueille un cheval venu de la montagne. Or, la croyance collective dit que ce qui vient de la montagne est mauvais. Le grand-père dresse le cheval. Au bout d’un mois, le cheval s’enfuit et on lui dit qu’il a perdu son temps. Sa réponse : « Temps perdu ou pas, j’ai appris à dresser un cheval »
Quelques semaines plus tard, le cheval revient avec 4 autres chevaux.
Le grand père initie son fils au dressage des chevaux. celui ci tombe et se casse la jambe.
Quel grand malheur !
Quelques mois plus tard, la guerre éclate dans le pays et tous les jeunes gens valides sont réquisitionnés pour partir au front vers une mort certaine. Tous sauf le fils qui s’est cassé la jambe et n’est pas en état d’être enrolé.
Conclusion : La matière opérationnelle n’est pas bonne ou mauvaise, elle est rebond.
Ce qui est important, ce n’est pas ce qui vous arrive, c’est ce que vous allez faire avec ce qui vous est arrivé.
L’étape d’après
Si on se concentre sur l’étape d’après, on génère des opportunités… encore faut-il avoir en tête l’étape d’après.
« La seule chose qu’un ne pardonne pas à un chef, c’est de ne pas savoir décider. »
Le roi lion: il dort une bonne partie de la journée. Il le fait parce qu’il doit être opérationnel lorsque le danger arrive.
Vous n’êtes pas le roi lion, mais posez vous deux questions : « Est-ce que je suis occupé ou bien efficace ? » » Est-ce que j’agis vraiment dans mon rôle ? »
François parle de « devoir de paresse opérationnelle ». Savoir observer l’action pour analyser le point clé.
Vouloir être exemplaire dans tous les domaines et ne pas arriver à bien déléguer, c’est parfois essayer d’échapper à notre responsabilité la plus importante : celle de décider.
L’énergie d’un combattant réside dans sa capacité à s’affronter lui-même.
Merci à François d’avoir bien voulu m’accorder cette interview.
Je suis preneur de vos réactions après avoir visualisé cette interview ou, mieux, après avoir lu le livre.