Comment supporter la critique synonyme de remise en question pour le manager ?
Dans la vie, il y a des cactus, et je me pique de le savoir.
Il y a aussi des cons. Et les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait!
Entre Dutronc et Audiard, ces deux réflexions me sont venues à l’esprit quand je n’avais pas le moral. Je vais vous raconter ma pire expérience de critique.
Mais avant, prenons le temps d’analyser la critique synonyme souvent de pression au travail. Il est important de bien définir ce qui correspond aux mots pour mieux guérir les maux.
La critique est souvent le de quotidien du manager. C’est plutôt dure à avaler, surtout quand on a l’impression de bien faire son métier.
Et vous?
Supportez-vous la critique?
Quand elle est constructive, OK, mais quand elle est destructive, comment peut-on se défendre? Quelle est la juste position à prendre pour être un bon manager?
Le dessin ci-dessous vous en donne une illustration flagrante!
Il est trop comme ci, pas assez comme ça. Il est moins bien que Intel. Avant c’était mieux. Bref, si vous êtes un manager, il faut vous préparer à être critiqué.
Si vous n’êtes pas prêt pour cela, ne devenez pas manager.
Le gros défaut des jeunes managers est de vouloir se faire aimer. C’est ce gros défaut qui sape votre autorité.
Si vous attendez le regard des autres pour agir et être sûr de vos décisions, c’est que vous n’avez pas la bonne posture en tant que manager.
La bonne attitude est d’agir en fonction de ce que l’on est. L’authenticité est la meilleure arme du manager. S’il essaye de correspondre à un modèle, il ne peut pas avoir de confiance en soi. Tout simplement parce que toutes ses décisions seront prises pour correspondre à cette image qu’il se fait du chef. Il devient schizophrène. Il y a l’homme ou la femme d’un côté, et il y a le manager de l’autre.
Dans cette situation, on ne peut pas prendre de bonnes décisions.
Celui qui ose être lui même a tout gagné. Il restera en adéquation avec ce qu’il est au plus profond de lui. Ça ne veut pas dire qu’il n’aura pas de doutes. Mais il sera d’autant plus facile pour lui de prendre des décisions. Et si ses décisions sont critiquées, il aura plus de facilité à les assumer. Ce sont les siennes et non pas celles d’un autre (ou d’une projection mentale de ce que doit être le chef).
Alors c’est vrai, on aime bien se voir conforté dans le fait d’avoir pris une bonne décision. On aime entendre qu’on a raison. On aime voir ses collaborateurs adhérer à notre façon de voir les choses. Pour autant il faut être attentif aux critiques autant qu’aux flatteurs. Pas de critique synonyme de attention aux flatteurs.
Il est important d’être à l’écoute pour ne pas être complément déconnecté de la réalité.
Sous prétexte d’être vraiment soi, il ne faut pas s’isoler dans sa tour d’ivoire. Il est important de rester connecté à la réalité de ses collaborateurs.
Faut-il être un connard (ou une connasse) pour bien manager?
En fait, il est important d’être soi et de savoir ce qu’on veut. C’est le plus difficile dans la vie. Savoir ce qu’on veut.
Mais une fois que l’on sait ce que l’on veut, il est beaucoup plus difficile de se faire influencer par l’avis ou la pression des autres. On peut être jugé de connard (ou de connasse) simplement parce qu’on reste fixe sur sa position.
Je dirais que le plus important est de savoir qu’on a fait le bon choix.
Il est important de savoir écouter les autres, mais régler son comportement ou ses décisions sur l’avis des autres n’est pas la solution. La critique synonyme de remise en question. Un peu, mais pas trop.
Le manager est payé pour décider. Vous êtes payé pour vous engager. Pour vous impliquer pleinement dans les problèmes que vous traitez.
En cliquant ici, vous accéderez à une vidéo sur une solution que j’ai trouvée pour mieux supporter la critique.
Il s’agit d’une philosophie qui me permet de passer au tamis de ma propre conscience. Distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais, et faire évoluer mes décisions dans le bon sens.
Je vous raconte aussi quelle a été ma pire critique et comment j’ai essayé de la gérer. Critique synonyme de déni d’existence.