Nous sommes en plein stage commando. Ça fait 10 jours qu’on vit ensemble. C’est intense. La fatigue, le froid, la faim participent à notre aguerrissement. La résilience ça se mérite !
La tension monte quand soudain, le chef désigné perd son sang-froid…
WARNING !
La suite de cet article a été écrit dans un langage familier qui pourrait choquer certains… mais on s’en fout, hein !?
À l’armée on a des phrasés parfois très colorés. C’est pas très classe, mais on retient la leçon 😉
Pour les puristes, ne lisez pas le texte en italique 😉
Donc je reprends : La tension monte quand soudain, le chef désigné perd son sang-froid…
Sa voix porte loin, trahissant notre position — une erreur qui pourrait coûter cher. En temps normal, une telle faute entraînerait des conséquences immédiates.
Et puis, soudain, sans crier gare, le stagiaire désigné pour être le chef “pète une pile” On l’entend gueuler comme un putois à des centaines de mètres à la ronde.
Le problème c’est qu’on est censé être en mode discret, et ce raffut risque de compromettre la mission…
Et si les instructeurs ont entendu, ça va pas être drôle pour la suite !
Bah oui, quand les stagiaires ne font pas ce qu’on attend d’eux, on leur “apprend” d’une autre façon. Donc il va y avoir une autre phase d’”apprentissage” … Et ça risque d’être dur !
Mais faut pas dire qu’on n’avait pas été prévenu, hein !
Quand on fait l’instruction théorique, on est dans un ancienne forteresse Vauban. Vous savez, ces pièces souterraines en énorme pierres de taille. Ca résonne fort. Ca sent l’humidité. Il fait tellement froid qu’on pourrait fabriquer des glaçons à la pause.
Et tout en haut de la grande voûte qui nous domine, il est écrit en grandes lettre que même un Y12* sans ses lunettes arriverait à lire !
*Y12 : inapte à cause de sa mauvaise vue
“ICI, LA SANCTION EST IMMÉDIATE ET SANS APPEL”
No comment !
Mais reprenons notre récit du stage. L’erreur du chef a-t-elle été repérée par nos instructeurs ? Quelles conséquences allons-nous subir ?
Mais revenons au stage : Toute la section a les sens en alerte.
Est ce que l’incartade du chef a été entendue par les instructeurs ?
Que va-t-il nous arriver ?
Petite digression philosophique (de haut niveau) :
Si on regarde avec un oeil espiègle la situation, en fait, un stage commando, c’est l’apologie du “Carpe diem” parce que si on commence à anticiper quelque chose, on se fait surprendre par l’instructeur… et tout peut arriver à chaque instant.
Ici, l’aléa est la norme.
La bonne façon de faire :
Appliquer la devise du “Maître de guerre” : “On improvise, on s’adapte, on domine.”
Ici, la fameuse règle des 5C s’applique à tous les instants.
Cette règle, je la recommande à tous les dirigeants parce qu’elle est vraiment géniale pour peu qu’on ait un peu d’autodérision et qu’on sache la présenter avec humour.
Bref, la règle des 5C, c’est quoi ?
Simple, efficace, elle se résume ainsi :
“C’est Con mais C’est Comme Ça”
J’vous avait dit, c’est du très haut niveau ! Mais parfois, ça détend vraiment l’atmosphère ! Et puis quand on ne veut pas rentrer dans les détails, c’est un argument de choc. Quand on l’amène avec humour, ça devient un clin d’œil avec les collaborateurs. Si si, ça fonctionne vraiment !
Celui/celle qui ose sortir la règle des 5C dans la prochaine réunion, gagne l’Oscar de celui/celle qui ose 😉
Mais redevenons sérieux : Je vais vous donner un truc que vous allez adorer.
Revenons au sujet.
Je n’ai pas du tout répondu au titre de l’article.
Allons-y :
Ce qui manque le plus aux dirigeants, ce n’est pas de mal déléguer, ce n’est pas cette fameuse résistance au changement…
Le plus gros problème des dirigeants, c’est de ne pas savoir vraiment dire les choses difficiles.
La plupart essaye d’enrober le truc difficile/négatif/pasbien dans un truc positif pour mieux faire passer la pilule.
Moi, c’est ce que j’appelle un “Sandwich à la m…”
et ya même des formateurs qui enseignent cette méthode :
Le sandwich, c’est : du pain, de la garniture et puis encore du pain.
Et le sandwich à la m…, c’est quoi ?
Du pain : un compliment ou quelque chose de positif
De la garniture : le truc qui ne va pas ( la m… qu’on doit dire mais sur laquelle on passe le plus vite possible parce qu’on est mal à l’aise)
Du pain : ouf, on repasse à un truc positif.
Et hop ! on a l’impression d’avoir passé le message.
Mais où est-ce qu’on s’est dit un jour que cette technique allait fonctionner ?
Mais d’où peut-on espérer faire passer un message clair pour voir se modifier un comportement précis ?
Mais quand est ce qu’on prend son courage à deux mains (pour ne pas dire autre chose) et qu’on dit clairement ce qui ne va pas ?
Et la solution c’est surtout pas d’y aller comme un bourrin, en mode “T’es qu’un connard, qu’est ce que tu fous à bosser dans ma boite ? Encore un truc comme ça et t’es viré !!!”
Bon, on peut avoir l’impression que ça défoule mais c’est pas très constructif…. et surtout, il y a bien d’autres moyens de se défouler, hein !
Plus sérieusement,
Pour dire à quelqu’un qu’il a fait de la m… et qu’il faut qu’il se ressaisisse, avec tact et en moins de 5 minutes, il y a une vraie méthode… qui fonctionne !
Ça s’appelle le RETEX®
Pour y accéder, c’est par ici !
Si vous voulez d’autres articles comme ça, postez un commentaire 😉
Ne me remerciez pas, passez plutôt à l’action : appliquez cette fameuse méthode magique, ça sera ma plus belle récompense… et gagnez l’oscar de celui/celle qui ose
Rappelez-vous : “Qui ose gagne !”